Le 26 octobre2023, le Premier Ministre Joseph Dion Nguté a tenu une réunion interministérielle. Cette réunion portait essentiellement sur la ville de Yaoundé dont la voirie urbaine se trouve dans un état alarmant de décrépitude. C’est le constat fait par de nombreux citoyens de la ville, que reprend le Chef du Gouvernement à l’ouverture des assises du 26 octobre. Pour le Premier Ministre, » les infrastructures routières dans certains quartiers de la ville de Yaoundé, sont dans &t&t de décrépitude avancée qui ne sied pas au rayonnement qu’on est en droit d’attendre de la capitale de notre pays». Cette déclaration de Joseph Dion Nguté est venue au lendemain des assises ministérielles ouvrir la boite de pandore. Les camerounais ont crié toute l’amertume de leur corps pour exprimer leur déception de la gestion de la ville depuis le départ du célèbre Gilbert Tsimi Evouna qui selon eux, avait engagé des stratégies prometteuses, dans le sens à positionner la ville de Yaoundé comme ville moderne, digne de la charge symbolique de capitale politique. « Faites nous revenir Gilbert Tsimi Evouna » crie Gabriel Essomba, un natif de Yaoundé. « Yaoundé ne ressemble à rien, toute les artères de la capitales politique sont coupées si ce n’est par des nids de poule, par des tranchées d’éléphant. ». Renchérit Gabriel. Le désarroi des masses populaires dû à la mauvaise gestion de la ville de Yaoundé par l’équipe actuelle, est unanimement partagé par la classe savante. Le professeur de droit et des sciences politiques des universités françaises et camerounaises soulevait le problème de la ville de Yaoundé, au cours d’un débat télévisé en ces termes : « Yaoundé est laide ». Son appréciation de la ville aux sept collines se fondait sur l’état global de la voirie urbaine. Dans cet ordre d’idées, l’enseignant de philosophie Hubert Mono Ndzana, insistait sur le confort intellectuel des gestionnaires de la communauté urbaine de Yaoundé. le super Maire de la ville de Yaoundé avait fait inscrire sur le désormais monument du rondpoint Hilton, la dénomination suivante : « Monument Patriote ». L’omission d’un déterminant avant le syntagme nominal patriote était une entorse grave aux règles de grammaire et posait un problème sérieux pour une ville comme Yaoundé qui se trouve être à l’avant des savoirs au Cameroun. Cette critique acerbe, passée presqu’inaperçue, posait déjà les jalons, des soupçons d’une crise profonde dans le système de gestion de la ville. Comme en témoigne les agents en service à la Communauté Urbaine, le népotisme est le mode de gestion qui caractérise la gestion des affaires de la
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