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Une ville en cohésion

La Les partenaires internationaux et la haute hiérarchie nationale, prennent à cœur le projet mémoriel qui se concrétise par l’adressagesituation exceptionnelle du monument Patriote au creuset des institutions politiques et jouxtant l’hôtel Hilton de Yaoundé, donne désormais au rond-point des services du premier ministre l’image d’une des places les plus célèbres au Cameroun.

 

L’arrêté du 2 Avril 2005 portant création du comité interministériel sur l’adressage des villes du Cameroun, est une illustration de l’intérêt national sur la question. Cet acte pris par le Premier Ministre camerounais, traduit la volonté du chef de l’État à doter les villes camerounaises, d’un système de repérage. C’est à ce niveau que vient s’inscrire la construction des monuments, qui sont les cadres privilégiés d’orientation sociale et symbolique. L’AIMF (Association Internationale des Mairies Francophones) et la  Communauté  Urbaine de Yaoundé, ont signé une convention pour la réalisa- tion de l’adressage de Yaoundé, d’un montant de 600.000euros soit 393.570000Fcfa (trois cent quatre vingt treize million cinq cent soixante-dix mille francs cfa) conjointement financée par les deux signataires. La mise sur pied du projet devait s’étaler sur 36 mois, C’est -à- dire trois ans à compter de février 2016. Après trois sessions du comité de pilotage et la phase d’enquête qui a duré huit mois, on a pu réaliser un fichier de près de 100.000 adresses. Le 26 janvier 2018, le délégué

du gouvernement d’alors, procèdait solennellement à la découverte de la première plaque nominative de rue dans le cadre du projet d’adressage de la ville de Yaoundé. Cette première plaque porte le nom de Essono Ela, un chef traditionnel de Yaoundé ayant accueilli en son temps, les Allemands au Cameroun. Ce travail pourtant laborieux, compte tenu du temps et les moyens consentis pour sa réalisation, n’a malheureusement encore aucun impact sur les citoyens de la ville de Yaoundé. Or, si les pouvoirs publics et les partenaires internationaux qui prenaient part auxdits travaux avaient associé la création des monuments et celui du chef Essono Ela de regrettée mémoire, au quartier administratif de Yaoundé, la mémoire serait d’ores déjà fixée et les plaques numérotées viendraient alors pour couvrir les exigences de la poste. En effet combien de yaoundéens savent qu’il existe une rue à Yaoundé dénommée Essono Ela? Il n’y en a pas beaucoup.

Lambert Dansho

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Written by tobie atangana

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