Plus d’un demi-siècle d’existence au Cameroun, le syndicat de commune ne peut être au service du développement, qu’à la faveur de la réforme de 2004 sur la décentralisation. Réaménagé par le législateur, le syndicat de commune est devenu une institution plurielle, libérée de l’emprise du pouvoir central dans lequel la loi de 1974 sur les communes l’avait enfermé. Le régime de 1974 avait rendu possible le syndicat des communes, par la seule initiative de l’autorité administrative en ce sens que, seul le préfet du département concerné par le syndicat, pouvait en être l’auteur quant à la création et la dissolution. Aujourd’hui, le syndicat des communes est l’instrument des élus locaux. C’est un établissement public local, dont l’organisation et le fonctionnement échoit désormais aux élus locaux. Sa mission de façon globale, est de promouvoir les intérêts des communes du département dont il assure la représentation. C’est dans cette optique que Caulin Zé Biwole, maire de la commune de Kobdombo vient d’être désigné président du syndicat des communes du département du Nyong-et-Mfoumou, par ses pairs des communes d’Akonolinga, d’Ayos, d’Endom et de Mengang. Le Préfet du département du Nyong-et-Mfoumou Franklin Etapa a présidé la cérémonie d’installation le 13 mars 2024 à Akonolinga, le chef-lieu de département du Nyong-et-Mfoumou. Caulin Zé a désormais la lourde mission d’animer les questions de développement de son département par la réhabilitation, la création des routes qui desservent les communes du département. Il devra parallèlement apporter la possibilité aux populations d’avoir accès aux autres infrastructures de base comme notamment, l’eau et l’électricité dans le temps très court de un an.
Tobie Atangana.