Selon les informations contenues dans le site Investir au Cameroun, le 11 avril 2023, une délégation du Fonds Saoudien de Développement avait été reçue en audience, au Ministère des travaux Publics. Le Ministre Nganou Djoumessi et ses hôtes avaient évoqué les possibilités de financement des projets routiers en cours dans la partie septentrionale du Cameroun. Parmi les projets qui intéressent l’Arabie-Saoudite, se trouve la réhabilitation de la route Ngaoundéré-Garoua, longue de plus de 240km, construite en 1974 et réhabilitée plusieurs fois, 29ans après. Il faut rappeler que le tronçon Ngaoundéré-Garoua, fait partie du grand ensemble de la nationale n°1 longue de 1385km. Elle relie plusieurs villes dont, Yaoundé, Obala, Bertoua, Garoua-Boulai, Ngaoundéré, Garoua, Maroua, et Mora. L’axe Ngaoundéré-Garoua, est dans un état de dégradation avancée compte tenu de l’intense trafic qui y a cours. Plus de 1000 véhicules petits et gros porteurs y sont en transit par jour. Cet axe est une portion du corridor Douala-Ndjamena. Il constitue en termes de PIB, 35% pour le Cameroun et le Tchad soit une valeur de 350milliards de francs cfa par an de marchandises tchadiennes. Selon les responsables du Ministère des Travaux Publics, la réhabilitation de cette route couterait 269 milliards de francs cfa et l’Arabie-Saoudite est disposée à octroyer un financement partiel. Selon nos sources, l’Etat du Cameroun est à la recherche des partenaires financiers additionnels pouvant combler le gap financier laissé par l’Arabie-Saoudite. L’autre problème que pose le tronçon de la route Ngaoundéré- Garoua, est la multitude des check point le long de son parcours. Ils sont le ferment des tensions régulières entre les transporteurs et la gendarmerie nationale et provoquent d’énormes pertes financières pour les transporteurs. Ceux-ci devant à chaque fois, montrer pattes blanches, au passage desdits check point