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LA JOURNÉE MONDIALE DE L’HABITAT, UN AIGUI LON DE PLUS POUR LE DÉVELOPPEMENT DES VILLES CAMEROUNAISES.

Inattendue, inespérée, il y a seulement cinq ans avant 2019, la  Journée Mondiale de l’Habitat, passait inaperçue comme l’est encore aujourd’hui, la Journée Mondiale du chat, ou celle de la chauve-souris, célébrée depuis vingt cinq ans, au dernier week-end du mois d’août, pour permettre au grand public de connaitre ce petit mammifère utile dans la lutte contre la prolifération des moustiques. Les théoriciens de la résolution A/ RES/40/202, du 17 décembre1985 de l’Assemblée Générale des Nations Unies, consacrant une journée entière à l’habitat, auraient certainement voulu donner plus de contenu à cette journée, mais cette dernière comme celles citées plus haut, a très rapidement basculé dès sa sortie des fonds baptismaux, vers une simple commémoration mémorielle de quête de sens, un regard presque furtif sur des conditions  de  logement  dans le monde. De ce qui était un simple laboratoire discursif des acteurs publics internationaux, le Cameroun en a fait un véritable instrument de paix au service des communautés. Seul, le « hemlè » des camerounais, pouvait articuler cette instrument des Nations-Unies, en un levier devant matérialiser leurs aspirations au vouloir vivre ensemble. La Journée Mondiale de l’Habitat, par le sens de l’imagination des camerounais, leur désir d’aller toujours plus loin et réussir là-où beaucoup ont mordu la poussière, les a poussé à travers leur gouvernement, à percevoir dans la Journée Mondiale de l’Habitat, un trésor des plus précieux. C’est l’espace d’expression des libertés publiques, des savoir-faire. La Journée Mondiale de l’Habitat, parle désormais au Cameroun, un langage inédit, que comprennent les pouvoirs publics et l’ensemble des acteurs sociaux. Hier encore, le Premier Ministre Chef du gouvernement Joseph Dion Ngute, répondait par acte décrétale, à un des nombreux appels d’un vibrant plaidoyer, émis à l’occasion de la Journée Mondiale de l’Habitat célébrée dans la ville de Bertoua, où les participants attiraient l’attention de l’Etat du Cameroun, sur la question des ressources financières, pour une urbanisation durable. Celui-ci par décision du 24 juillet 2023, a aménagé la loi de 2019 sur le droit d’accise, en donnant une bouffée d’oxygène aux villes camerounaises, dans leur délicate gestion des ordures ménagères. L’Etat vient de jouer sa partition, aux autres acteurs de jouer la leur

Tobie Atangana.

 

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Written by tobie atangana

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